J’ai mis beaucoup de temps avant de comprendre ce qu’était la beauté du geste et quelle était sa signification. Malgré cette révélation, je vous avoue qu’à ce jour je n’en ai pas tiré grand-chose, si ce n’est que je l’ai assimilée. Tout comme par le théorème de Gödel ou celui de Cayley-Hamilton, j’ai été ébloui, mais d’un point de vue pratique, cela ne m’a rien apporté, si ce n’est le plaisir de m’en être imprégné. C’est déjà ça !
VIE VIRTUELLE
L’année 2010 restera une des plus belles années de ma vie. J’avais pris le plan social d’une grosse boîte, ou plus exactement on m’avait un peu poussé à le prendre. Suite à cette mésaventure, je n’étais pas, pour vous dire la vérité, très enthousiaste à l’idée de retourner aussitôt dans la grande bagarre qu’est devenu le monde du travail. Je m’accordais donc une – longue – pause avant de réintégrer l’arène. Nous étions en janvier et avec le chômage j’avais de quoi tenir assez longtemps.
UN PEU D’ALGÈBRE
Pas besoin d’être un génie en maths pour comprendre cette petite anecdote ; donc à moins que le seul mot « algèbre » vous donne de l’urticaire, ne passez pas trop vite votre chemin et lisez ces quelques lignes.
Un matin frais de janvier, je fumais une cigarette avec Alexandre, en bas de notre tour à la Défense. Les fêtes de fin d’année venaient de s’achever et l’activité redémarrait doucement. Lui et moi avons à peu près le même âge.
LES OBSERVATIONS POINT NETTES LES PLUS POPULAIRES
18 janvier 2019
710 visites – Monsieur Borriaud
554 visites – Madeleine et Marcel
492 visites – Le doigt invisible – Chapitre 02
488 visites – Monsieur Borriaud – La fin (ou non)
452 visites – Monsieur Borriaud – La suite
Une petite analyse :
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10 000
Hier soir mon petit blog a reçu sa dix millième visite. Je ne m’attendais pas lorsque je l’ai créé, il y a un peu plus de deux mois, à recevoir un aussi sympathique accueil. Sans vouloir tomber dans l’autosatisfaction la plus vile – comme dirait Monsieur Borriaud -, je trouve cela très encourageant même si je vous l’avoue, je n’ai aucune information sur les ordres de grandeur des visites auxquels on doit s’attendre quand on créé un blog de ce type. Je tenais à travers ces quelques lignes à vous remercier tous pour vos encouragements et vos critiques toujours constructives.
MONSIEUR BORRIAUD – Encore lui !
Je vous ai déjà présenté à trois reprises Monsieur Borriaud, mon génial professeur de français et de latin en classe de 3ème, ici, là et là. L’année scolaire aurait pu se finir sur une fâcherie, liée à ce dérapage de la classe à propos de la dissertation de Patricia[1] ; mais je vous l’ai déjà dit auparavant, notre maître ne voulait que le meilleur pour nous et il le prouva encore une fois.
MADELEINE ET MARCEL
Ma tante Madeleine était une petite Bretonne, boulote et taciturne. Ce n’était pas vraiment ma tante mais celle de mon grand-père. Quand j’étais enfant, elle était déjà bien vieille, mais encore assez alerte pour me garder le jeudi[1].Chez elle, cela sentait bon le propre, l’encaustique et les agrumes dont elle laissait sécher les peaux sur ses radiateurs.
MONSIEUR BORRIAUD – La fin (ou non)
La mémoire est réellement une mécanique étonnante. Les deux observations que j’ai postées à propos de Monsieur Borriaud – ici et là -, mon professeur de français et de latin en classe de 3ème, ont ouvert une large porte sur ce pan de mon passé : des événements que je croyais avoir totalement oubliés me reviennent en tête, comme une évidence.