Je n’ai pas grand chose à dire, si ce n’est merci à vous tous. J’ai toujours eu envie d’écrire mais jusqu’à présent je n’avais reçu que des messages négatifs de mon entourage. Vos encouragements et votre soutien m’ont donné envie de continuer cette aventure.
MON PANTHÉON
Je vous ai déjà parlé de mon immense admiration pour Gotlib dans un article qui a eu un certain succès[1] : Madeleine et Marcel. Héros de mon enfance, s’il m’était possible de lui rendre un hommage officiel aujourd’hui, je lui offrirais une cérémonie toute particulière, pour l’installer en bonne place dans mon propre panthéon. N’y voyez nul rapport avec le vrai Panthéon, celui de Soufflot – en haut de la rue éponyme – où reposent les vrais héros de la Nation Française.
LA MEILLEURE FAÇON DE TRANSPORTER UN PIANO
Une courte fantaisie sur le thème du « piano diabolique ».
Ma grand-mère était reconnue comme une magistrale interprète de Chopin avant-guerre. À sa mort, j’ai hérité de son magnifique Pleyel demi-queue n°3 en parfait état. Depuis des années, il trône dans mon salon mais n’y occupe qu’un rôle décoratif. En effet, je ne sais pas jouer de cet instrument. J’aurais pu apprendre mais j’ai vite compris que le piano n’était pas fait pour moi ; un apprentissage bien trop long et difficile pour la feignante que je suis.
GUEULE DE BOIS
Des lendemains de fêtes aux langueurs hépatiques,
Quand certaines bombes ont fait « tac » et pas « tic »
Ne me reste que le souvenir épanoui
D’une vie passée qui fut lumière et pas nuit.
MONSIEUR BORRIAUD – Encore lui !
Je vous ai déjà présenté à trois reprises Monsieur Borriaud, mon génial professeur de français et de latin en classe de 3ème, ici, là et là. L’année scolaire aurait pu se finir sur une fâcherie, liée à ce dérapage de la classe à propos de la dissertation de Patricia[1] ; mais je vous l’ai déjà dit auparavant, notre maître ne voulait que le meilleur pour nous et il le prouva encore une fois.
MONSIEUR BORRIAUD – La fin (ou non)
La mémoire est réellement une mécanique étonnante. Les deux observations que j’ai postées à propos de Monsieur Borriaud – ici et là -, mon professeur de français et de latin en classe de 3ème, ont ouvert une large porte sur ce pan de mon passé : des événements que je croyais avoir totalement oubliés me reviennent en tête, comme une évidence.
MONSIEUR BORRIAUD – La suite
Je vous ai déjà parlé de Monsieur Borriaud, mon incroyable professeur de français et de latin dans un article précédent – on pouvait s’en douter au vu du titre. Je ne résiste pas à l’envie de vous faire part d’une autre de mes observations – point nette – le concernant.
Ce jour-là, nous étions de sortie avec la classe.
MONSIEUR BORRIAUD
S’il est une chose communément admise par les confrères et condisciples de ma génération, c’est bien qu’entre la sixième et la Terminale, on n’a eu en moyenne qu’un ou deux professeurs qui, vus d’aujourd’hui, peuvent être considérés comme excellents. Excellents, au sens où une matière qui nous rebutait ou dont nous ne comprenions pas les enjeux – à l’époque – s’est grâce à eux, finalement révélée pleine de charmes et de surprises, à tel point qu’il était impossible de ne pas vouloir la découvrir, de ne pas s’y attacher, de ne pas désirer creuser pour voir où cela pouvait bien mener.