La mémoire est réellement une mécanique étonnante. Les deux observations que j’ai postées à propos de Monsieur Borriaud – ici et là -, mon professeur de français et de latin en classe de 3ème, ont ouvert une large porte sur ce pan de mon passé : des événements que je croyais avoir totalement oubliés me reviennent en tête, comme une évidence.
MONSIEUR BORRIAUD – La suite
Je vous ai déjà parlé de Monsieur Borriaud, mon incroyable professeur de français et de latin dans un article précédent – on pouvait s’en douter au vu du titre. Je ne résiste pas à l’envie de vous faire part d’une autre de mes observations – point nette – le concernant.
Ce jour-là, nous étions de sortie avec la classe.
MONSIEUR BORRIAUD
S’il est une chose communément admise par les confrères et condisciples de ma génération, c’est bien qu’entre la sixième et la Terminale, on n’a eu en moyenne qu’un ou deux professeurs qui, vus d’aujourd’hui, peuvent être considérés comme excellents. Excellents, au sens où une matière qui nous rebutait ou dont nous ne comprenions pas les enjeux – à l’époque – s’est grâce à eux, finalement révélée pleine de charmes et de surprises, à tel point qu’il était impossible de ne pas vouloir la découvrir, de ne pas s’y attacher, de ne pas désirer creuser pour voir où cela pouvait bien mener.