LA BEAUTÉ DU GESTE

J’ai mis beaucoup de temps avant de comprendre ce qu’était la beauté du geste et quelle était sa signification. Malgré cette révélation, je vous avoue qu’à ce jour je n’en ai pas tiré grand-chose, si ce n’est que je l’ai assimilée. Tout comme par le théorème de Gödel ou celui de Cayley-Hamilton, j’ai été ébloui, mais d’un point de vue pratique, cela ne m’a rien apporté, si ce n’est le plaisir de m’en être imprégné. C’est déjà ça !

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LE CHEMIN DE LA MER – Chapitre 06 (2/2)

Une escapade nocturne

(fin)

Résumé : Noir est incarcéré et dépérit dans une des geôles de la prison du Souk…

Ce soir-là, alors que Noir se morfondait dans sa cellule, Blanc avait reçu sa première solde de mercenaire. Ses compagnons lui proposèrent d’aller arroser ses gages à la taverne, c’est ce que faisaient tous les mercenaires après tout. Blanc mit un peu de temps à se laisser convaincre, même s’il n’avait jamais bu de sa vie, il avait déjà vu des gens ivres et par instinct redoutait les conséquences de l’alcool sur son organisme.

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VIE VIRTUELLE

L’année 2010 restera une des plus belles années de ma vie. J’avais pris le plan social d’une grosse boîte, ou plus exactement on m’avait un peu poussé à le prendre. Suite à cette mésaventure, je n’étais pas, pour vous dire la vérité, très enthousiaste à l’idée de retourner aussitôt dans la grande bagarre qu’est devenu le monde du travail. Je m’accordais donc une – longue – pause avant de réintégrer l’arène. Nous étions en janvier et avec le chômage j’avais de quoi tenir assez longtemps.

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LE CHEMIN DE LA MER – Chapitre 06 (1/2)

Une escapade nocturne

(première partie)

Résumé : Noir et Blanc deux enfants mercenaires ont été loués par Achraf Ammar, leur Maître, à un mystérieux émissaire. Leur mission : dérober un coffre de petite taille, extrêmement précieux, caché dans une salle forte protégée par au moins dix gardes au plus profond des caves d’un château.

Blanc s’était endormi, mais Noir n’y parvenait pas. Ils étaient consignés au bivouac non loin de Coofik, la ville où il avait été décidé de faire étape.

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UN PEU D’ALGÈBRE

Pas besoin d’être un génie en maths pour comprendre cette petite anecdote ; donc à moins que le seul mot « algèbre » vous donne de l’urticaire, ne passez pas trop vite votre chemin et lisez ces quelques lignes.

Un matin frais de janvier, je fumais une cigarette avec Alexandre, en bas de notre tour à la Défense. Les fêtes de fin d’année venaient de s’achever et l’activité redémarrait doucement. Lui et moi avons à peu près le même âge.

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LE DOIGT INVISIBLE – Chapitre 06

Certaines obligations professionnelles m’ont conduit un peu loin de ce blog, bien malgré moi, pendant ces deux dernières semaines. Je vous prie de m’en excuser. C’est pourquoi pour me faire pardonner et vous rafraîchir la mémoire, je vous propose un résumé des chapitres précédents.

Ray, Marc, Paul et Christian, quatre chômeurs du quinzième arrondissement de Paris se sont juré de mettre à bas le système capitaliste. Leurs réflexions les ont amenés à construire ensemble un site internet « Le doigt invisible » pour y publier des révélations sur l’affaire Cradoff.

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LE CHEMIN DE LA MER – Chapitre 05 (2/2)

Romary a grandi

(fin)

Résumé : le fils adoptif de Clorinde et Onésime Brunon, Romary, va bientôt fêter ses 13 ans et donc célébrer, comme cela est la tradition dans le Royaume, le rite de son passage à l’âge adulte.

Ses professeurs, mis à part le Grand-Prêtre, donc, étaient bien impuissants face à ce gosse insupportable mais ils se gardaient bien d’avertir sa mère par peur de représailles : la paye était bonne et ils n’avaient pas envie de se passer d’une telle manne.

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LA MEILLEURE FAÇON DE TRANSPORTER UN PIANO

Une courte fantaisie sur le thème du « piano diabolique ».

Ma grand-mère était reconnue comme une magistrale interprète de Chopin avant-guerre. À sa mort, j’ai hérité de son magnifique Pleyel demi-queue n°3 en parfait état. Depuis des années, il trône dans mon salon mais n’y occupe qu’un rôle décoratif. En effet, je ne sais pas jouer de cet instrument. J’aurais pu apprendre mais j’ai vite compris que le piano n’était pas fait pour moi ; un apprentissage bien trop long et difficile pour la feignante que je suis.

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par Anders Noren.

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